VERS UNE ARCHITECTURE UNIFIÉE ET ZÉRO TEMPS MORT POUR L'INSTRUMENTATION NUCLÉAIRE
Résumé
Dans l’instrumentation nucléaire, et d’autres domaines tels que les applications de la physique des particules, l’analyse de signaux médicaux (Tomographie par Emission de Positons (TEP), Electro-EncephaloGraphie (EEG)) ou la détection de signaux radar, le signal mesuré est composé d’impulsions dont la date d’arrivée est aléatoire, et dont l’amplitude et la durée sont non-déterministes. La grande variété d’applications nécessite de disposer d’une architecture flexible pouvant être aisément reprogrammée. De plus, l’exigence de mesures en temps réel impose de disposer d’une grande capacité de calcul et de bande passante pour la mise en forme et l’extraction des caractéristiques des impulsions. Enfin, ces architectures doivent être capables de passer à l’échelle pour supporter des applications nécessitant parfois un très grand nombre de voies de mesure. Cet article décrit l’approche utilisée pour définir les éléments architecturaux répondant à ces contraintes. Elle est basée sur l’étude de l’état de l’art du domaine de l’instrumentation nucléaire allant des caractéristiques des détecteurs jusqu’à une analyse applicative en passant par l’électronique de traitement numérique. Notre proposition architecturale s’appuie sur le partage de ressources et est basée sur la séparation des impulsions du reste du signal en entrée de chaîne. La capacité de passage à l’échelle du modèle est vérifiée par simulation dont les résultats sont présentés dans cet article.
Origine : Fichiers produits par l'(les) auteur(s)